L’Abbaye ne fait pas le moine !
A Marchiennes, à Wandignies-Hamage et bien sûr à Saint-Amand-Les Eaux, notre passé abbatial ressurgit : porche d’entrée, prieuré, échevinage et tour abbatiale, aujourd’hui restaurés, valent un détour au-delà des sentiers.
Hérités aussi de ce passé, de belles fermes appelées ici « censes » ponctuent encore aujourd’hui les paysages ruraux (Lecelles, Marchiennes, Rosult) et parfois urbains (Beuvry-la-Forêt). Elles ont un grand intérêt historique et architectural : édifiées au milieu des terres agricoles, mises en valeur et exploitées à l’origine par les moines ; elles sont peu à peu, à partir du XIIIème siècle, louées « à ferme » ou « à bail» à des fermiers en contre partie redevables du «cens», rente foncière. Dès lors, ces exploitations s’appellent «censes» et l’exploitant, le «censier». Construites et remaniées au fil des siècles, les plus anciennes conservent parfois des éléments antérieurs au 17ème siècle (Cense de Hongrie à Rosult) ou de beaux ensembles du 18ème siècle (Cense d’Hyverchies à Wandignies-Hamage).