L'agriculture en Scarpe-Escaut
En Scarpe-Escaut, les 55 communes classées Parc naturel régional sont des communes proches d’importantes agglomérations, et donc confrontées à l’urbanisation et à la perte de terres agricoles. Comme dans le reste du pays, le nombre d’agriculteurs en activité diminue.
30% des agriculteurs installés ont plus de 55 ans et seront amenés à transmettre leur exploitation dans les prochaines années. Pour soutenir les exploitants agricoles, les aider à se diversifier, les conseiller et trouver un équilibre entre production et environnement, le Syndicat mixte du Parc naturel régional Scarpe-Escaut aide les exploitants agricoles dans leur activité. Ces dernières années, cet accompagnement s’est traduit par :
- le conseil et le financement des travaux de restauration des mares prairiales, des démonstrations et des formations sur le désherbage thermique, mécanique ou mixte, le compostage, la valorisation économique de l’herbe (animation d’un groupe d’éleveurs transfrontalier)
- le montage des demandes de subventions auprès des collectivités pour tout projet agri-environnemental
- l’expérimentation de pâturage extensif sur des sites fragiles avec des races régionales et des races à faible effectif
- l’animation des dispositifs agri-environnementaux de contractualisation de l’espace avec la population agricole
- la sensibilisation au patrimoine paysager (financement de travaux d’intégration des bâtiments agricoles, restauration des saules têtards)
- l’appui aux initiatives locales (animation de groupes de producteurs, études de marché, mise en réseau des acteurs, développement d’expérimentations, etc.)
- le soutien économique des producteurs : installation d’un point de vente collectif d’agriculteurs biologiques, promotion dans les publications et les événements, mise en place de filières courtes pour la restauration collective par exemple)
- la valorisation des savoir-faire traditionnels (création dela marque Parcpour l’endive de pleine terre, organisation d’événements promotionnels)
- l’aide à la diversification : organisation de formations collectives (produits laitiers, viande bovine, législation, etc.)
- l’aide à la transmission et installation des exploitations (animation de groupes de réflexion, recherche de solutions adaptées, appui aux démarches)
- la recherche d’une valorisation économique du saule têtard, notamment par la mise en place d’une filière bois-énergie.