chez Poitau, une certaine idée du « café à la nordiste » défendue depuis cinq générations
Voyager en caressant du regard les sacs de jute importés d’Inde, du Brésil, ou du Guatemala… Humer dans le creux de la main une poignée de grains de café parfumés fraîchement grillés… Si la carrière d’artisan-torréfacteur qu’il a embrassée il y a une vingtaine d’années a vite fait oublier à Didier Oblin sa vie d’avant, les petits plaisirs du quotidien ne sauraient tout à fait masquer les difficultés qu’éprouve sa société actuellement. « Je suis la cinquième génération des Cafés Poitau à Marchiennes, confie fièrement l’intéressé. Je travaillais dans l’automobile et rien ne me prédestinait à reprendre l’entreprise. Mais faute de candidat… Je suis là depuis 20 ans. Rien n’est simple. C’est plus un sacerdoce qu’une vocation ».
