Le jardin naturel à l’école
School Information
École Marcel Benoît51 rue des Viviers du Clos
59230 54
03 27 48 48 92
Enseignant (s): Alban DANJOU (12 CLIS) Madame TISON (24 CE1)
Cycle: Cycle 2 (classes maternelle grandes sections CP et CE1) Enseignement spécialisé ( classe d’intégration scolaire CLIS)
Année scolaire: 2006/2007
Thematic(s) :
Jardins au naturel, jardins potagersIntroduction :
En partenariat avec le Parc naturel régional, la classe de CLIS (grands) s’est engagée dans un projet de réalisation d’un jardin naturel dans la cour de l’école, auquel une classe de CE1 s’est associée.
Débutée durant l’année scolaire 2005-2006, cette action s’est poursuivie en 2006-2007.
L’école et son environnement
L’école Marcel Benoist est une école de centre ville assez grise car la verdure y est peu présente.
On y trouve une grande cour macadamisée, quelques arbres et un petit parterre d’herbe rase...
Autour de l’école, c’est un peu la même chose, avec l’école maternelle et le collège ainsi que de nombreux immeubles. Tout ceci ne laissant que peu de place à la nature...
A propos des partenariats
Il faut voir le jardin naturel comme une des solutions concrètes de sensibilisation à l’environnement et à la raréfaction des milieux naturels.
Chacun, à son niveau, a la possibilité d’agir pour favoriser la biodiversité.
C’est dans cet esprit que le partenariat entre le Parc naturel régional Scarpe-Escaut et notre classe est né, autour de l’idée d’un «jardin naturel» à l’école auquel une classe de CE1 s’est associée.
Le partenariat s’est déroulé “main dans la main” dès l’année scolaire 2005/2006, avec l’idée de mettre en commun les compétences de chacun pour réaliser ce projet. Celui-ci s’est ensuite naturellement poursuivi durant l’année scolaire 2006/2007 et reprendra dès la rentrée 2007-2008....
Project details :
Tous pour un... jardin !
Au début de notre projet, il n’y avait qu’un petit carré d’herbe derrière l’école. Nous avons demandé l’aide de la mairie de Saint-Amand les Eaux et des employés municipaux sont venus agrandir la parcelle durant les vacances de Toussaint. Avec notre enseignant et un animateur du Parc naturel régional, nous avons commencé à imaginer l’aménagement de notre jardin.
Agir pour la biodiversité
Nous avons voulu que notre jardin soit un écosystème regroupant de nombreuses variétés végétales et animales.
Pour cela, nous avons planté une haie bocagère avec différentes sortes d’arbustes (houx, chèvrefeuille, églantier, cornouiller,…) afin d’attirer de nombreux oiseaux. Nous avons aussi fabriqué des nichoirs avec l’aide de l’association « Cap-Vie ». Nous avons également semé une prairie fleurie avec beaucoup de fleurs champêtres.
Un jardin pour apprendre
Il faut faire attention de ne pas utiliser de produits chimiques dans les jardins car ça détruit les écosystèmes.
Il ne faut plus donner à manger aux oiseaux après l’hiver car il faut les laisser trouver eux-mêmes leur nourriture pour qu’ils sachent se débrouiller dans la nature.
Durant toute l’année scolaire, nous avons pris soin de notre jardin et observé les plantes, les fleurs et les petits animaux.
Infos pédagogiques :
Cheminement pédagogique
2005/2006 était ma première année en tant qu’enseignant, et je me suis retrouvé directement en CLIS.
Je voulais trouver un moyen d’intéresser ces élèves.
Au départ, j’avais dans l’idée de réaliser un potager que les élèves pourraient exploiter.
En contactant le PNR Scarpe-Escaut, un partenariat s’est mis en place et différents échanges ont fait évoluer le projet de potager en « jardin naturel ».
Le quoi et le comment…
Le projet de jardin naturel consiste globalement à faire en sorte que le jardin se développe naturellement, sans produits chimiques et autres pesticides. Le but étant de développer un écosystème regroupant de nombreuses variétés végétales et animales.
Durant l’année 2006/2007, le projet était aussi de fabriquer une tonnelle en éco-construction afin de récupérer l’eau de pluie. Nous avons donc étudié ce qui se rapportait à l’eau (le cycle de l’eau, les états de l’eau, …).
Liens avec les programmes
Le jardin naturel a été le lieu de nombreux apprentissages scolaires. Il a permis aux élèves de la CLIS (classe d’intégration scolaire) de travailler sur le cycle et les états de l’eau, la récupération de l’eau de pluie et son intérêt.
Ce projet a également permis d’engager une correspondance scolaire avec une autre CLIS, ce qui a amené les élèves à produire différents types d’écrits, d’échanger des documents pour valider un travail mais également d’entrer en relation avec une autre école et aussi individuellement avec un autre élève.
L’intérêt éducatif du projet
Pour la classe de CLIS, le plus difficile a été de faire adhérer tous les élèves au projet et donc de les impliquer activement. Chacun a mis sa pierre à l’édifice. Cependant, la tonnelle pour récupérer l’eau de pluie ne sera mise en place que durant l’année scolaire 2007/2008.
Pour certains élèves, la rigueur et l’énergie qu’ils ont mis à faire le jardin se sont transférées dans les apprentissages plus scolaires (français, math,…).
D’autre part, planter une haie champêtre et y observer des insectes leur a permis de comprendre l’importance de la haie milieu de vie.
Les “plus” pour l’enseignant
Ce projet m’a permis de cerner certains problèmes spécifiques aux élèves de CLIS (difficultés d’attention, de concentration, …) mais également d’y remédier pour certains élèves. Ce projet a été pour moi la base d’un travail engagé pour le CAPASH.
Ce projet m’a également permis de m’investir pleinement dans l’école dès ma première année d’enseignement.
Il a aussi permis de mettre en place un partenariat efficace avec le Parc.
Le partenariat est efficace si on part dans l’idée que chacun a des compétences qu’il met à disposition du projet.
Les éléments à ne pas oublier
Pour s’engager dans un tel projet, il semble nécessaire de bien en planifier les différentes étapes. Sinon, on part à «l’aveugle» et le partenariat mis en place est moins efficace. Il faut savoir à l’avance dans quelles directions le projet s’oriente afin que les intervenants du Parc puissent nous aider à cibler davantage les éléments du projet et le produit fini (comme pour mon projet qui est parti d’un potager pour arriver à un jardin naturel).
De plus, il est possible que certains projets ne soient pas aboutis en fin d’année scolaire, ce qui est le cas pour notre projet de récupérateur d’eau. Ce projet continue donc l’année suivante. Le plus difficile étant, bien entendu, de faire adhérer les nouveaux élèves au projet en cours.
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